Les entreprises ont pour obligation, lors du départ à la retraite d’un salarié, de lui verser une prime de fin de carrière, plus connue sous le nom d’indemnités de fin de carrière (IFC).
Pour l’entreprise, elles constituent une partie importante du passif social de l’entreprise, dont le montant doit obligatoirement être évalué et inscrit dans les annexes de ses comptes.
C’est une obligation légale de verser cette indemnité lors du départ à la retraite. Le montant est fixé par la loi mais les conventions collectives peuvent améliorées ce montant.
Elle est également fonction de l’ancienneté et du montant du salaire en fin de carrière.
Voici, en cas de départ à la retraite à l’initiative du salarié, les montants minimums légaux :
– 10 ans d’ancienneté : ½ mois de salaire
– 15 ans d’ancienneté : 1 mois de salaire
– 20 ans d’ancienneté : 1 mois ½ de salaire
– 30 ans d’ancienneté : 2 mois de salaire
Malheureusement, si cette sortie de trésorerie n’est pas anticipée par l’entreprise, alors cela peut mettre en péril la pérennité de l’entreprise.
Rien de plus simple, vous avez 2 solutions :